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Sunday, September 09, 2012

CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE SOUTIEN À LA GUERRE POPULAIRE EN INDE

Samedi 29 septembre 2012

à 14h

au local Dersim – 16 rue des Petites Ecuries

75010 Paris – M° Strasbourg-St Denis

Un documentaire sera diffusé, suivi d’une discussion animée par les membres du Comité.
Venez nombreux et nombreuses pour préparer cet évènement aux répercussions internationales ! Plusieurs délégations de nombreux pays y seront présentes !
Nous organisons un départ commun pour Hambourg. L’hébergement se fera sur place et sera pris en charge.
Si vous ne pouvez pas venir à cette réunion, prenez contact avec le Comité de Soutien à la Révolution en Inde : csrinde[at]yahoo.fr / csrinde.wordpress.fr
Vous trouverez ci-dessous le texte d’invitation à la réunion du samedi 29 septembre ainsi que l’invitation officielle du Comité International de Soutien à la Guerre Populaire à la Conférence de Hambourg.
CSRI

Tant de raisons pour soutenir la Guerre Populaire en Inde

Depuis le soulèvement de Naxalbari en 1972, la Guerre Populaire dirigée par les forces maoïstes n’a pas cessé. Depuis 2004, elle connaît même un nouveau développement avec la création du Parti Communiste d’Inde (maoïste) [PCI(m)], fruit de l’union des principaux groupes maoïstes.
Aujourd’hui, l’Armée Populaire de Libération dirigée par le PCI (m) est présente sur un tiers du territoire indien, ce qui a permis dans certaines régions de développer la démocratie nouvelle. Dans ces zones libérées par les révolutionnaires, les problèmes ne sont pas posées en terme de garantir les profits des multinationales, des propriétaires terriens et des intermédiaires mais plutôt de garantir une amélioration des conditions de vie :
  • mise en place de centres de santé (le taux de mortalité infantile est près de 13 fois supérieur à celui de la France),
  • développement d’une éducation accessible à toutes et tous (26% d’analphabètes – 18% pour les hommes et 35% pour les femmes),
  • construction de canaux d’irrigation pour améliorer l’indépendance alimentaire (en 2000, 70% de la population en dessous du seuil de pauvreté calorique),
  • garantie de l’accès à la terre (le système semi-féodal est toujours en cours),
  • préservation de l’environnement (pollution des sols par les compagnies minières, assèchement des eaux par les usines comme Coca-Cola, cultures OGM de coton improductives, construction d’un réacteur nucléaire par Areva sur une zone sismique),
  • abolition des castes (plus de 6200 crimes et délits contre les intouchables),
  • égalité hommes/femmes,
  • etc.
Plutôt présent dans les zones rurales, les révolutionnaires se sont fermement opposés à l’accaparement des terres et des ressources par les grandes sociétés multinationales minières (à Singur, Nandigram et Lalgarh notamment) conduisant à l’appauvrissement des populations locales et à la destruction de l’environnement dont elles tirent leur subsistance.
Suite à cette résistance légitime, l’Etat indien a décidé en 2009 de lancer une offensive contre sa propre population : l’opération « Green Hunt ». Plus de 100 000 soldats et paramilitaires ont donc été envoyés dans les zones contrôlées par les maoïstes. De nombreux rapports issus de personnalités et d’organismes divers mettent aujourd’hui en avant les tortures, massacres et disparitions commises par les forces armées gouvernementales.
Une partie des intellectuels, des pacifistes, soutient ou sympathise avec les maoïstes et proteste contre les assassinats de dirigeants, de militants et dénoncent les exactions, massacres, viols exercés contre les civils par l’armée indienne. L’influence des révolutionnaires dans les villes commence à grandir.
Cette année 2012 a été témoin d’une augmentation de la colère des masses indiennes : plus grosse grève générale de l’histoire en février, soulèvement dans l’usine Suzuki et Regency KC,…
Pays émergent de plus d’un milliard d’habitants, l’Inde a des visées impérialistes en Afrique, comme la Russie, la Chine et le Brésil. D’un autre côté, elle facilite grandement l’implantation des sociétés multinationales en créant des Zones Economiques Spéciales où le droit du travail est modifié et où les terres, l’eau et l’électricité sont très peu cher voire gratuit. Les répercussions sont dramatiques. L’exemple le plus frappant est sûrement celui de la ruine de dizaines de milliers de paysans devenus dépendants du coton transgénique. Depuis 25 ans, 200 000 se seraient donné la mort pour échapper à la misère (8 000 suicides par an !).


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